Louis Ospital

En 1971, mon père a 20 ans, il se marie et décide d’ouvrir sa proche boucherie-charcuterie avec ma mère à Hasparren. Il élabore des jambons qu’il affine naturellement à l’air libre et de la bonne charcuterie. La preuve, il obtient dans les années 1980, avec son chef Jean-Pierre Goiceochea, un passionné lui aussi, deux palmes d’or du jambon cuit supérieur maison, décernées par la Confédération nationale des charcutiers-traiteurs.

Hasparren, petite ville d’Aquitaine, est alors en plein essor grâce à la présence de fabricants de chaussures, d’espadrilles. Mon père décide donc d’orienter son entreprise vers le métier de traiteur. Et cette idée est bien reçue. Il développe cette activité en préparant des baptêmes, des communions, des mariages, mais aussi des plats cuisinés.

Lorsque je suis rentré travailler avec mon père, mon expérience a permis d’amener une petite touche personnelle aux plats cuisinés. Nous passions de longues heures à travailler, il y avait 15 salariés ; mes parents étaient contents, car ils vivaient de leur travail.

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